Publié le : 30 novembre 20224 mins de lecture

L’éveil des cinq sens est essentiel pour apprécier pleinement (et modérément) les millésimes que vous dégustez. L’attrait du vin n’est pas seulement la présence de liquide en bouche… c’est un véritable rituel qu’il faut respecter pour en profiter au mieux. Déguster du vin est donc très personnelle, car basée sur votre propre expérience.

Connaître les bases de la dégustation est l’une des choses les plus importantes que vous devez savoir pour savoir pourquoi vous aimez ou détestez le vin. Une pratique régulière affine vos sens et votre vocabulaire, vous permettant d’exceller dans cet exercice. Mais avant cela, voici les bases pour bien faire une bonne dégustation.

Étape 1 : inspection visuelle

Inclinez le verre sur une surface blanche et observez d’abord sa transparence. La présence de particules indique le niveau de filtration appliqué par le vigneron. Clarté : claire ou vague

Regardez maintenant le liquide sur le bord du verre. L’aspect lustré révèle une acidité certaine qui vivifie le palais. Cristal, Brillant, Irisé ou Inversement Mat, Mat, Off.

Examinons la robe (couleur) et sa densité. Il est : fin, moyen, fort. Il faut savoir que dans la dégustation de vin, les robes évoluent avec le temps. Pour les rouges, la couleur des vins jeunes a tendance à être violette, tandis que la couleur des vins très vieux est rouge brique. La couleur des vins, mais il existe de nombreuses exceptions selon le cépage utilisé, la région et la méthode de brassage, donc on ne peut pas le dire sans condition.

Inclinez ensuite le verre droit et regardez le liquide descendre le long de la paroi pour déterminer sa viscosité. Les vins riches en alcool et en sucre glissent et forment des gouttelettes appelées larmes. Attendez-vous ensuite à de la rondeur en bouche. Sinon le vin sera assez vif. Vous pouvez visiter le site oenotourisme.com pour de plus amples informations.

Etape 2 : le premier et le second nez

Ne vous inquiétez pas, mettez votre nez dans le verre et inspirez. À ce stade, la première impression de dégustation de vin est déterminée. Est-il ouvert ou « suspect » ? Si nous pouvons déjà détecter un certain arôme, nous disons que le vin est ouvert, sinon nous disons qu’il est fermé. Pas besoin de chercher une saveur spécifique tout de suite. Recherchez les tendances. Agiter le vin dans le verre pour l’aérer et libérer les arômes qu’il contient. Si vous remarquez que l’intensité de l’arôme est beaucoup plus forte, vous devrez peut-être envisager de décanter. Sinon, ne décantez pas. Le vin est arrivé à maturité et un excès d’oxygène ne fera qu’empirer les choses. Poursuivre l’analyse sensorielle. Si vous avez déjà identifié votre première famille d’arômes de nez, essayez d’identifier l’arôme plus précisément. Vous pouvez vous référer à un tableau récapitulant les saveurs les plus courantes que vous êtes susceptible de rencontrer dans le vin.

Étape 3 : test de goût

Les investigations olfactives sont très personnelles, car elles nécessitent une expérience personnelle, alors que les investigations gustatives le sont moins. Sachez les parties sensibles de la langue pour déguster du vin. Différentes parties de la langue procurent en fait des sensations très spécifiques et complémentaires, comme le sucré, le salé, l’acide et l’amer.

Déterminer l’importance des tanins dans le vin rouge. Les tanins sont moins présents dans les vins blancs et rosés, car ils sont absorbés par les rafles et les pellicules des raisins lors de la macération. Les variétés à peau épaisse telles que le Cabernet Sauvignon et la Syrah ont une teneur en tanin très élevée.

Avec le vin encore en bouche, prenez quelques respirations pour réactiver les arômes. Le palais communique directement avec les glandes olfactives du nez, rendant la sensation encore plus intense.